« Oui », est-ce facile de le dire ?(Part.2)

Dans l’article précédent, je présentais ma fiancée, Marguerite, son surnom Maguy. Et je me suis dit que moi aussi serait bien de me présenter brièvement. Je suis 7 ème garçon et dernier d’une famille de 9 enfants. Mon père s’appelle Taï, originaire d’Ouvéa de la tribu de Wakatr. Il fait partie d’une famille de 13 enfants, et il est troisième. Nous appartenons au clan « Ta Hingat », on nous appelle les « vieux (sages) », des conseillers de la tribu, et aussi pour la chefferie. Ma mère est originaire de la tribu de Pothé (du district de Ny) à Bourail du clan Bôrô-Haï. Elle est 4 ème également d’une grande famille. Mes parents ont élevés respectivement par leur grand-père.  On va dire comme le père de ma future épouse, ils ont chacun d’eux ce point commun d’avoir été élevé par leurs grand-parents. Et, si j’en reviens à me présenter, pour mon prénom français Jean-David, le prénom Jean vient du cousin germain de mon père, Jean COILLOT (leurs pères sont frères). Mon oncle Jean est surveillant retraité, et pasteur de l’Eglise Libre. L’autre prénom, David, est celui du petit frère de mon père, gendarme à la retraite et qui a ouvert une Auto-Ecole sur Koumac. Après, mon prénom Ramanon, en langue de Waawiluu. Ramanon qui veut dire « rassembler la parole » mais dans le sens de filtrer ce qui est bon à ressortir. Ce prénom provient du deuxième époux de ma grand-mère paternel, elle s’est retrouvée veuve et s’est remarier à ce monsieur qui était aussi veuf. Le vieux Ramanon, a  pour nom de famille BATI, de la tribu de Thu à Waawiluu. D’ailleurs, les arrières grand-parents de ma future épouse (les parents de sa grand-mère maternelle), avaient exercé le ministère pastoral dans cette tribu. Le vieux s’appelait le pasteur Wene MECIAGO et sa femme Waatcho. Ils sont les parents de pasteur Sotrè MECIAGO, qui lui a beaucoup œuvrer pour l’Eglise Libre et la FELP à Nedivin.

Je lui ai dit une fois à ma future épouse qu’il n y ait pas de hasard que nous nous sommes mis ensemble. Le mot « Hasard » n’existe pas pour Dieu, et même le mot « chance », chez nous les chrétiens on devrait employer la grâce, la providence, la souveraineté de Dieu. Je lui ai dit que du côté sa maman, il y a eu des serviteurs de Dieu, et je pense que si Dieu nous a fait rencontrer, il faudrait que cela nous interpelle. De toute façon Dieu bénit jusqu’à la millième génération, si il a décidé de bénir tes « vieux » qu étaient pasteurs, il continue de bénir leur descendance et, se sont des choses qu’il ne faudrait pas prendre à la légère. Et je voudrais louer mon Dieu dont la façon qu’il conduit le cours des choses, et que dans sa Parole, il est dit que toutes choses concourent aux biens de ceux qui aiment DIEU ( Épître de Paul aux Romains Ch.8.28). Et je pense que s’en est un raison valable de ne pas douter sur le « Oui ».

Laisser un commentaire