Le travail c’est bien, mais quand cela ne suffit pas ! (Partie 1)

      En ce moment, j’écris le ventre vide, le frigidaire grand mais vide, le réservoir d’essence de ma voiture presque vide, ma boîte de pharmacie vide, un compte en banque qui ne joint pas les deux bouts (d’un mois à l’autre), des dettes en suspens (assurance voiture, soins hospitaliers…), même-moi, je me considère souvent comme un être vide, vide de joie, d’espoir, de connaissance, me considérant de rien apporter à ma société … Et j’en passe des « meilleurs » et concluant que mon « univers » est vide.

       J’ai grandi avec cette phrase de la Bible :  » C’est à la sueur de ton front que tu en tireras de la terre ton pain »(dans le 3ème chapitre du livre de la Genèse).

17Puis le SEIGNEUR dit à l’homme : « Tu as écouté ta femme et tu as mangé le fruit que je t’avais interdit de manger. À cause de toi je maudis le sol. Tu devras te fatiguer tous les jours de ta vie pour tirer ta nourriture de la terre.
18Le sol produira pour toi des plantes épineuses de toutes sortes. Tu devras manger ce qui pousse dans les champs.
19Tu gagneras ta nourriture en transpirant beaucoup, jusqu’à ta mort. À ce moment-là, tu retourneras dans la terre d’où tu viens. Oui, tu es fait de poussière et tu retourneras à la poussière. » Gen.3.17-19.

C’est le Créateur de l’Univers, Dieu, qui sanctionnait le premier homme Adam, parce que sa femme Eve et lui l’ont désobéi. Ce couple avait mangé le fruit de l’arbre de la « connaissance du bien et du mal » que Dieu leur avait interdit. J’ai hérité de cette sanction, je dois à présent travailer dur à présent pour obtenir mon pain.

Certes, vous l’aurez compris « le travail »est un vaste sujet, je pourrais écrire un livre entier sur ce sujet, voire à passer le reste de ma vie entière sur ce sujet. Comme le titre de cet article laisse entrevoir, c’est que j’ai un travail et, le mot « mais » montre par là qu’il est insuffisant pour subvenir à mes besoins (et également pour mieux me propulser dans mes projtes). Dans un premier temps, j’exposerai pourquoi est-il insuffisant ? dans un deuxième temps qu’est-ce que j’envisage (où que j’ai déjà envisager de faire) pour y remédier ? et dans un troisième et dernier temps, comment vais-je m’y prendre ? Et je finirai par une conclusion.

  1. L’insuffisance de mon travail

a. Sur le plan financier

Je parle du « travail » au sens propre avec revenus financiers après ses 39 heures. Une parenthèse pour introduire cette première partie. Quand j’ai commencé à me lancer en vie active, je percevais un salaire largement plus que je perçois dans mon boulot actuel. J’ai commencé instituteur remplaçant ( dans l’enseignement primaire privé). Et j’avoue que j’ai fais une faute professionnel, sinon je pense que j’y serai encore. Cette faute était dû à mes blessures internes, je n’avais pas encore accepté celles-ci et de faire le nécessaire pour me soigner. La direction a ensuite décidé de ne plus faire appel à mes services. Ensuite, je me suis lancé dans la voie de l’animation socio-éducatif (de la Culture, la Jeunesse et du Sport). J’étais  également mieux payé, mais en CDD (Contrat à Durée Déterminé). Je me suis mis tous les atouts de mon côtés pour avancer dans cette voie et pouvoir améliorer ma condition professionnelle et ma condition de vie familiale (avec ma concubine). Donc, je suis allé faire une formation, en espérant trouver ma stabilité professionnelle et de rester indétrônable (me retrouver en CDI, tranquille et peinard !). La VIE l’a voullu autrement. A la sortie de la formation avec le diplôme en poche, j’ai beau postulé partout pour trouver un travail en lien avec mes expériences et de mes formations mais en vain. Ce fameux courrier que vous recevez (avec un coeur qui bat la chamade avant de l’ouvrir) après un entretien d’embauche bien préparé : « Nous nous excusons, nous avons trouver une autre personne auquelle le profil répond mieux à nos attentes…en espérant que la suite de vos démarches aboutiront ». Au bout de 7 mois, j’ai commencé à lâcher prise (descendre de mon petit nuage) et prendre mon bâton de petit pélerin et de postuler dans les intérims et sociétés. Et c’est au bout de quelques jours qu’on m’a appelé pour un entretien d’embauche dans un magasin de sport. Et j’ai accepté envers et contre tout. Cela a été pour moi une réorientation professionnelle imprévisible, difficile dans mes débuts…Je ne m’attarderai pas sur cette parenthèse. En somme, c’est ce que la prochaine fois, je n’ai certes plus à gober tout ce qui se dit, les promesses disant qu’à la sortie de cette formation tu auras le boulot « jackpot ». Et cette leçon, je ne suis pas prêt de l’oublier. Je referme la parenthèse.

Un travail dont le salaire ne suffit pas. J’ai 50% de ma paie qui est destiné à mon loyer. Ensuite, 20% qui y vont pour les factures (électricité, eau, téléphone…) et entre 10 à 15 % pour les courses (aliments et produit santé et hygiénique)… Après si ma femme et moi voulant se faire un peu plaisir, le reste du pourcentage.

Je me dis :

« le salaire prend tout son temps pour venir, et aussitôt arrivé, il repart si vite, même pas avant la moitié du mois ».

b. Sur la plan psychologique

Dans mon travail actuel de commerçant. Ce que j’aime le plus c’est le « contact-clientèle ». Je suis d’un arrière plan social et tout ce qui touche le social dans mon boulot c’est la rencontre avec le client et, c’est merveilleux pour moi quand je puisse répondre aux besoins du client. Et, quand j’ai ce même client qui revient au magasin et qu’il dit me que le produit que je lui avais conseillé était formidable et qu’il veut encore faire appel à mon service, c’est gratifiant pour moi. Je suis heureux d’avoir fidéliser des client à mon service et un remerciement mon Dieu et aussi à ma société qui m’ont permit d’exercer ces compétences-là. Après, les autres fonctions que j’exerce celles qui sont plus en rapport avec le matériel : réapprovisionnement, l’agencement et le linéaire des rayons, celles-ci restent secondaires même que si elle sont aussi importantes que le « contact-clientèle ». Après, je me dis que psychologiquement, le boulot idéal, serait d’être avec les jeunes, les enfants, les parents…faires des projets-loisirs avec eux, ce serait le top. Mais, je voudrais remercier le « Ciel » de me contenter de ce que j’ai déjà, et j’ai trouvé une solution pour combler ce vide, je vous le ferai découvrir par la suite, dans l’un des prochains chapitres.

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