Le travail c’est bien, mais quand cela ne suffit pas ! (Partie 4)

2. Ce que j’envisage de faire pour y remedier à cette insuffisance

Dans les parties précédentes de cet article, j’ai longuement parlé du « pourquoi » que mes revenus salariaux ne me suffisaient pas ? Je vais dans cette partie,  présenter ce que je projette de faire pour me retrouver dans une situation satifaisante, à mieux vivre malgrè mes revenus actuels. Mais dans un premier j’aimerai m’attarder, sur ce que j’ai fait et tenté de faire pour « arrondir mes fins du mois, et aussi ce j’ai essayé de faire ?

Je voudrais me permettre de faire une petite intoduction. Cela fait plus de trente ans que mes parents vivent dans le même appartement. C’est dans cet appartement que j’ai passé toute mon enfance et ma jeunesse, jusqu’à que je le quitte avec ma concubine il y bientôt 4 ans. Mon père est originaire des Îles Loyautés (îles situées à l’est de la Grande Terre de la Nouvelle-Calédonie), il est enseignant, et a fini sa carrière en étant professeur de Lettre à  l’Institut de Formation de Maîtres. Il n’a malheureusement pas pû aller jusqu’à sa retraite, la maladie l’a coupé brusquement dans son élan. Maintenant, il se retrouve sur fauteuil roulant avec un jambe amputée, touché par le diabète… Je parlerai de mon père dans un prochain article, lui dédiant. Mes parents sont tellement restés longtemps dans cette maison, que j’ai fini par croire aussi que j’y allais passé tout le reste de ma vie (je m’auto-sabotais). Ensuite, quand j’ai rencontré ma concubine, elle m’a encouragé à faire un dossier pour une demande d’un logement pour tous les deux, sous l’impulsion de Marie, une femme « coach » qui m’avait aidé dans mes moments les plus sombres de ma vie. Et en moins d’un mois nous avons reçu une réponse gratifiante comme quoi notre dossier a été accepté. J’étais tombé des nues, n’arrivant pas croire qu’on allait obtenir un appartement. Je disais à ma compagne, que je pensais finir mes jours dans l’appartement familial de mes parents. J’avais tellement entendu parler de personnes qui n’arrêtaient pas de renouveler chaque année leur demande de logement, et il y en a même qui ont fini par arrêter de le faire, tellement découragés… Et j’en arrive là où je voulais en venir. C’est que quand j’étais chez mes parents, je ne me souciais pas du paiement du loyer, et depuis qu’on est seuls, ma chérie et moi et bien il faut prendre ses responsabilités. Quand on était chez les parents, on était quasiment nourris et logé « gratuitement », et là dans notre appartement, il faut voler de ses propres ailes. Après je ne le cache pas, quand nous sommes dans le besoin monétaire ou alimentaire, heureusement que nous avons nos parents pour nous « donner la main ». Je me rappelle qu’un jour je me suis rendu chez mes parents pour leur demander de la viande, parce qu’on ne pouvez plus supporter de vivre « végétariens » pendant un bon bout de temps. J’ai énormément de gratitude envers mes parents qui se sont jamais plaints quand j’arrive ouvrir leur marmite, je remercie mon Dieu pour mes parents.

2.1. Ce que je fais pour compenser mes fin du mois

i. Travailler pour l’entreprise de ma mère

Ma mère tiens une entreprise de transport d’enfants scolaire. J’avais travaillé en 2007 et 2008 dans celle-ci autant que chauffeur. D’ailleurs son entreprise appelé RODIZAV, va fêter ses trente ans cette année 2015. Je rappelais qu’étant enfant ma mère me portait sur le dos pour m’emmener à la maternelle. Et maintenant, elle a parcourru des milliers de kilomètres de notre région du Grand Nouméa et transporté des centaines d’enfants depuis qu’elle a ouvert son entreprise. Aujourd’hui des centaines de nouméens peuvent la remercier pour ce qu’elle a fait pour eux. Je rencontre des enfants qui ont été transporté par elle et qui ont quasiment tous une bonne vie et un  métier maintenant.

Alors dans les moments de la semaine quand je suis libre je roulais pour ma mère, elle m’appelait aussi pour transporter des travailleurs en soirée. Cela me faisait un peu de revenus pour arrondir la fin du mois. Depuis, la rentrée des classes (en fin février de cette année), je n’ai pas pu continuer de travailer parce que ses chauffeurs gardent les voitures. Je m’étais opposé à mes parents qu’ils laissent les voitures de service à leurs chauffeurs. Mais mon père m’a ensuite fait comprendre que cette entreprise est à ma mère et lui et, ce sont à eux de décider de comment gérer leur entreprise. Mon père a ajouté, après si un de ses fils veut prendre l’entreprise, il faudrait faire comme tous les clients à qui mes parents veulent faire affaire et négocier si jamais ils décident de la vendre. J’étais « choqué » sur le coup des paroles de mon père et j’ai ensuite fini par réaliser et accepter. Et depuis j’ai compris, et maintenant je me mets en position de « collaborateur » vis-à-vis de l’entreprise RODIZAV et plus comme un « héritier légitime » comme j’ai longtemps cru. Maintenant, j’ai ma propore « entreprise », Nicodemus, et quand mes parents soliscitent mon service, j’agis en prestataire et partenaire de leur service.

ii. Intervenir en tant qu’animateur sportif pour le service Jeunesse et Sport de ma ville

Une de mes amis, avec qui j’ai aussi passé la formation de BPJEPS pour les animateurs professionnels socio-éducatifs, m’a soliscité d’animer avec eux pour les tournois sportifs inter-quartiers de ma ville. Ce service rendu en échange d’une rémunération. J’ai tout de suite accepté puisque ce serait toujours de l’argent à prendre pour mon mois. Cela fait toujours du bien d’avoir un petit surplus financier dans le mois. Ce service consiste pour moi de me rendre dans une salle omnisport le dimanche et d’arbitrer des matchs de volley-ball. Des rencontres sportifs entre jeunes des quartiers de ma ville, projet lancé par le service des sport de ma ville. C’est bénéfique pour moi de pouvoir rencontrer des jeunes et d’autres adultes »responsables » comme mon amie, qui militent dans l’éducation en milieu populaire. D’autre part, cela me permet de découvrir et d’apprendre l’arbitrage dans la discipline du volley-ball. Mon amie et d’autres personnes expérimentés dans l’arbitrage m’ont appris sur l’arbitrage et,  aussi les vertus et valeurs de cette discipline. A l’heure actuelle, je ne suis pas encore rendu à la salle. C’était dû au fait, que je n’avais pas encore payé mon assurance-voiture et que je fini tard le travail le dimanche pour me rendre à la salle.

En fait,  ce sont ces deux activités indemnisantes qui m’ont permis de compenser financièrement mes dépenses mensuelles. D’ailleurs, il faudrait que je m’organise d’avantage pour orchestrer toutes ces activités, sachant que j’ai décidé de développer également ma « plateforme » sur le web (page Facebook, Chaîne Youtube, blog…) et cela me prend également du temps et de l’énergie, en plus non « rentable ».

Par la suite de cette article, j’exposerai commment je vis alors actuellement, bien que je ne travaille quasiment plus pour ma mère et que cela fait un bon bout de temps que je ne me suis plus rendu dans la salle omnisport. Et en espérant en conclure avec cet article et pour passer sur un autre sujet, j’y ai déjà réfléchi, ça va être un  sujet intéressant…

Une réflexion au sujet de « Le travail c’est bien, mais quand cela ne suffit pas ! (Partie 4) »

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